Entre l’hégémonie du porno sur Internet et la fréquente censure de la nudité féminine et des corps sur les réseaux sociaux, il y a un monde. Un monde où s’épanouissent les tabous, les clichés, la honte et, parfois, les fausses informations. Autant dire que la représentativité, le dialogue sans crainte et l’accès aux informations pour une sexualité safe et choisie sont un parcours du combattant. Ça ne devrait pas l’être.
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Sans dialogue et sans pédagogie sur ces sujets sur Internet comme IRL, on s’expose au mieux à un manque de confiance en soi, au pire à des violences sexuelles. Bien sûr, les comptes militants pour une intimité où le consentement, la liberté et la sécurité sont des prérequis existent sur les réseaux sociaux. Mais ils ne sont pas toujours évidents à trouver et demandent à ceux qui les consultent de savoir faire le tri.
En tant que média en ligne qui s’adresse majoritairement à une population jeune, Konbini s’engage pour une éducation sexuelle où chacun peut se retrouver.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes
- Au moins une personne sur dix est victime de violences sexuelles dans son enfance en France.
- Pour près d’une victime sur trois, l’agresseur est le père.
- Les victimes mettent en moyenne plus de douze ans à parler.
- Un quart des filles de 15 ans ne savent pas qu’elles possèdent un clitoris.
- Et 83 % ne connaissent pas sa fonction érogène.
- La majorité des victimes de LGBTphobie ont moins de 18 ans (69 %) et 85 % des cas concernent des élèves et des étudiant·e·s.
- 44 % des jeunes ayant eu une expérience sexuelle déclarent essayer de reproduire ce qu’ils ont vu dans des vidéos pornographiques.
- Un étudiant sur trois déclare ne pas utiliser de préservatif.
Le lien entre tous ces chiffres ?
Un manque d’éducation à la vie sexuelle et affective qui – les chiffres le démontrent – ne peut absolument pas se cantonner à la sphère familiale. Un manque trop souvent compensé par des recherches sur Internet. Et, chez Konbini, on adore Internet, mais on ne lui fait pas confiance à 100 % pour répondre à des questions aussi sensibles.
Pourquoi devons-nous agir ?
Pour ouvrir le dialogue là où il est nécessaire et pour donner accès à ces informations avec notre ton, hors de l’école, du lycée, de l’université.
Konbini s’engage pour la protection des enfants dans le dialogue et l’éducation à l’intimité
Parce que nous considérons que la vie intime est un continuum et que ce que nous vivons enfant a toujours des conséquences sur notre vie intime et sexuelle future. Parce que notre vie intime ne commence pas tout à coup à 18 ans, nous nous engageons pour une éducation à la vie sexuelle et affective dès l’enfance et jusqu’à l’Ehpad.
Konbini s’engage à représenter la diversité des genres et des orientations sexuelles
Parce que la représentation change la façon dont on vit son identité et ses désirs, qu’elle permet de créer des liens entre des personnes parfois isolées et d’ouvrir le dialogue, dans le cadre scolaire comme entre les générations. Parce qu’elle peut agir comme un miroir et comme un bouclier et que c’est notre responsabilité en tant que média.
Konbini s’engage pour l’éducation au consentement et au respect des désirs de l’autre
Parce que l’actualité nous démontre au quotidien que le consentement est encore un concept qui échappe à certains. Parce qu’on ne peut réellement consentir que si l’on apprend à connaître ses désirs et ses limites.
Konbini s’engage à réfléchir l’exploration d’une sexualité à soi, comme alternative à l’hégémonie du porno sur Internet
Parce que la route est encore longue pour que chacun puisse se sentir libre de vivre ses désirs, et de s’épanouir dans une intimité qui lui ressemble, loin des injonctions à la performance que l’on retrouve partout. Parce que cette exploration est la clé pour une sexualité (ou une non-sexualité) joyeuse et libre.
Konbini vous accompagne pour une sexualité joyeuse, épanouie et sans pression !
