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Eh non, ce n’est pas le niveau de jeu de l’équipe belge ou encore le fait que l’Angleterre ait éliminé le Sénégal en 8e de finale. Ce qui nous a fortement déçues (Cheynnes et moi-même), c’est que l’actuelle génération des footballeurs est bien timide, capillairement parlant (sauf les Brésiliens avec leur blond platine).
Mais ici, nous sommes assez âgées. Donc, on se souvient de l’époque des morts subites où, lors des prolongations, la première équipe qui marquait remportait le match. C’était tellement stressant et excitant. On se souvient surtout des coupes de cheveux sensationnelles (et parfois ridicules) que certains joueurs affichaient sur le terrain.
Comme nous sommes un peu nostalgiques en ce moment (ça doit être les hormones et les fêtes de fin d’année), on se remémore ensemble ce passé glorieux ! On vous donne les cinq coupes qu’on espère de tout cœur revoir pendant un match, avant la retraite internationale d’Olivier Giroud.
#1. L’afro du colombien Carlos Valderrama
L’afro est toujours un très bon choix capillaire, mais qui peut être, parfois, dur à porter. Parce que c’est assez délicat à entretenir, parce que des parfaits inconnus vont sans doute se permettent d’y passer leurs doigts pas désinfectés et aussi parce qu’il faut aimer être le centre de l’attention. Mais tout comme Carlos, ça ne nous dérange pas d’attirer les regards et d’attiser la curiosité. Alors on se fait une bonne routine capillaire (masque, après-shampooing, détendeur de boucles…), on se teint les cheveux de la couleur qu’on veut (du vif, s’il vous plaît) et on enfile un maillot. Quel joueur français verrait-on bien avec cette coupe ? Raphaël Varane, pour lui ajouter un peu de fougue et de peps.
#2. Le petit carré d’herbe de Ronaldo
Là, on parle du vrai Ronaldo ! Ronaldo, le Brésilien. Ronaldo qui nous a fait rêver en jaune et vert. Ronaldo aux dents du bonheur et visage de bambin. Les autres Ronaldo, on ne connaît pas (ou alors pas trop). On doit avouer que notre Ronaldo nous a rendues un peu perplexes avec cette coupe pas finie, qui consiste à tout raser sauf la petite partie du devant.
Était-ce un hommage à la forme du filet des goals ? Une protestation sociale passive ? Ou encore un style tellement en avance sur son temps qu’on ne le comprendra qu’en 2055 ? En fait non, R9 l’a expliqué des années plus tard :
“À l’époque j’avais une blessure à la jambe, et tout le monde ne parlait que de ça. J’ai donc décidé de me couper les cheveux et d’en laisser juste sur le devant de mon crâne. Je suis allé à l’entraînement comme ça le lendemain et les gens m’ont vu avec cette coupe horrible. Bingo : tout le monde ne parlait plus que de ça et avait oublié ma blessure. Cela me permettait de rester plus calme, et d’être plus concentré à l’entraînement. Je ne suis pas fier de cette coupe de cheveux parce qu’elle était très bizarre. Mais c’était un bon moyen de détourner l’attention.”
En tout cas, on verrait bien tout ça sur Kylian Mbappé. On pense que c’est l’un des seuls joueurs français à avoir assez confiance en lui pour quand même être crédible avec ce petit carré de poils pendant les conférences de presse.
#3. La crête colorée de Djibril Cissé
Les coupes légendaires de Djibril Cissé doivent recouvrir les murs de tous les salons afro du monde entier, de Paris à Cotonou. Et pour cause ! S’il y a bien deux joueurs français qui osaient se mouiller, c’est bien lui et Bacary Sagna. Tous les deux partageaient leur amour pour les cheveux peroxydés mais Sagna était plus tresses très fines, bien collées sur le crâne avec une grande raie du milieu, tandis que Cissé était plutôt du genre à aimer jouer avec la géométrie. Il se faisait des lignes, des vagues, des losanges, de toiles d’araignée… et bien sûr, des petites crêtes-de-coq vertes ou blondes. Si vous voulez vous lancer dans un nouveau défi capillaire et que vous êtes tentés par la coupe à l’iroquoise, on vous conseille de regarder celles de Balotelli avant de vous lancer. Si ce sont les cheveux bien, bien décolorés qui vont font rêver, googlez le footballeur Abel Xavier.
#4. Le mulet extrême de Roberto Baggio
Question pour un champion ! “Qui a remporté le ballon d’or de 1993 ?” Appel à un ami. Tututut…
“- Allo Papa ? Qui a gagné le ballon d’or en 1993 ?
– Aaaah, je l’ai ! Tu te souviens de l’Italien à la coupe rigolote, là ? Comment il s’appelle encore celui-là ? Roberto quelque chose. Baggio ! Roberto Baggio.
– T’es sûr ?”
– Aussi sûr que la mort et les taxes !”
Roberto Baggio n’a pas seulement remporté le Ballon d’Or ! On mettrait notre main à couper que quelqu’un, quelque part dans le monde, lui a décerné le prix du mulet le plus incompréhensible et osé de l’histoire du ballon rond. On aimerait de tout cœur que Baggio passe le flambeau à “Second Poteau” Pavard. Ça ne lui ferait pas de mal de passer sur le devant de la scène.
#5. Le on-ne-sait-pas-quoi de Giovanni Simeone
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On vous avoue qu’on ne connaissait pas du tout ce footballeur ! Maintenant, on le connaît lui, on connaît son père Diego et on connaît sa coupe. On s’est concertées et on ne sait toujours pas si Giovanni Simeone a fait cette coupe au bol inversée pour amuser la galerie, s’il a perdu un pari, s’il comptait se rendre en Turquie pour des implants capillaires et qu’il voulait se préparer mentalement ou s’il kiffait juste la vibe et qu’il s’est dit “yolo” ! On n’aura sans doute jamais la réponse, mais tout ce qu’on peut vous dire, c’est : “ne la faites jamais”. Sauf si vous vous appelez Luis Suárez et qu’on ne vous aime pas trop !