C’est quoi, le délire avec ces “minicroissants” qui rendent fou les Américains

C’est quoi, le délire avec ces “minicroissants” qui rendent fou les Américains

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© L’Appartement4F

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Par Robin Panfili

Publié le

50 balles la boîte et des heures de file d’attente : c’est quoi encore cette histoire ?

Qui aurait pu penser qu’une autre folie, aussi puissante que le Cronuts, ait pu submerger une nouvelle fois les États-Unis. Après le succès de Dominique Ansel et sa célèbre viennoiserie que tous les Américains s’arrachaient, c’est au tour d’une boulangerie française de venir remuer le portefeuille des New-Yorkais. Dans le quartier de Brooklyn Heights, à New York, le Français Gautier Coiffard et sa compagne Ashley ont lancé dans leur boulangerie française, L’Appartement 4F, une gamme de “minicroissants céréales”, que l’on s’arrache au prix de cinquante euros la boîte, tout simplement.

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Le concept est simple : des croissants miniatures, de la taille de céréales, destinés à être plongés dans un bol de lait pour un petit-déjeuner pas comme les autres. Si certains ont trouvé le prix excessif et pas franchement justifié pour ces croissants fantaisistes, d’autres ne l’ont pas vu de cet œil et n’ont pas manqué de s’empresser devant la boulangerie pour décrocher leur précieux Graal – parfois même dès l’aube, à 6 heures du matin. “C’est la même pâte que l’on utilise pour nos croissants. Donc déjà, ça, c’est deux ou trois jours à faire la pâte à croissants”, se justifie Gautier Coiffard.

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Pour voir le jour, les croissants sont d’abord façonnés comme des croissants traditionnels, déshydratés, et roulés dans un mélange de cannelle et de sucre, puis cuits. “Ainsi, ils peuvent se conserver jusqu’à une semaine”, a expliqué l’une des pâtissières au New York Post. Mais à bien y regarder, cette tendance n’a rien de très étonnant. Au-delà de la drôle de galette de croissants imaginée récemment par Cédric Grolet à Paris, ces croissants miniatures ne sont qu’un pan d’un mouvement bien plus global dans le monde de la pâtisserie. Une “ludification” de grands classiques de la pâtisserie, de la viennoiserie, ou de références sucrées, réinterprétées et remises au goût du jour, parfois à prix d’or.