C’est ce que l’on pourrait appeler la rançon de la gloire. À Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor, la gérante de Bleu Marine, Monika Marx, s’est réveillée à la fin du mois de juin avec une désagréable surprise. Sur la façade de sa crêperie, seize plaques du Guide du routard ont soudainement disparu. “Dans le voisinage, personne n’a rien vu, ni entendu. Je suis tellement déçue. C’est lamentable. Sur une plaque des huit restantes, il reste deux vis. Il a dû être interrompu”, explique-t-elle dans Ouest-France.
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Monika Marx, originaire de Picardie mais installée en Bretagne depuis une dizaine d’années, n’en revient pas. Dans le doute, elle s’est décidée à laisser à un mot sur sa vitrine, encourageant les chenapans à rendre leur butin. Et ça a payé : la nuit suivante, la plaque de licence, qui avait aussi été dérobée, a été déposée devant la vitrine de la boutique voisine.
“Je ne désespère pas de récupérer les seize plaques. J’ai accroché un nouveau message sur la devanture pour dire au(x) voleur(s) de les rendre… S’il a pu faire un premier geste, il peut en faire un second…” dit-elle. Mais, comme le fait remarquer le journal local, il existe, sur Internet et les sites de vente en ligne, un vrai marché sur ces plaques.
Après avoir pris connaissance de la mésaventure de Monika Marx, Philippe Gloaguen, le fondateur – breton, par ailleurs – du Guide du routard, a tenu à adresser son soutien à la restauratrice par l’intermédiaire d’un coup de fil. “Il a découvert ce qui m’était arrivé dans la presse et il a été très touché”, confie-t-elle à Ouest-France.
“Philippe Gloaguen m’a dit qu’il m’aiderait. Il va voir s’il y a des plaques en stock. Il est prêt à se déplacer pour me les remettre en main propre. J’apprécie son soutien. C’est très classe.” Reste à savoir si les plaques referont un jour surface.