Jusqu’au 31 décembre 2017, adidas s’installe Chez Simone, une “coloc pour bien bouger, bien manger et bien vivre”, située en plein cœur de Paris. L’occasion de rencontrer les inspirantes Julie et Aurélia, les maîtresses de ce lieu pas comme les autres.
Né en septembre 2016, Chez Simone est le fruit de la rencontre entre Julie, instigatrice du mouvement Mademoiselle Run, et Aurélia, créatrice de la plateforme Je suis bonne. Deux parisiennes de 30 ans qui, après une première expérience dans le monde du travail et un an et demi passé à se chercher sur les plages de l’Australie ou sous le soleil du Brésil ont fini par se rencontrer – et se trouver. “Ça a été comme un coup de foudre professionnel”, nous avouent-elles en chœur.
Situé au 140 de la rue de Rivoli, en plein cœur de la capitale, cet appartement lumineux s’adresse à toutes celles (et ceux) qui sont en quête d’un espace pour bien manger, se dépenser, travailler, et échanger avec l’autre. Chaque semaine, Julie et Aurélia proposent une dizaines d’activités différentes : California Barre, brunch healthy, TRX… le planning de Chez Simone est éclectique, et en perpétuel renouvellement. Désireuses de varier les plaisirs, les deux femmes s’apprêtent aujourd’hui à inaugurer les “Vitamin Mornings” : des conférences matinales, un peu à l’image des Ted Talks, qui donneront la parole à des femmes entrepreneuses.
Partageant cette même envie de mettre en lumière la créativité des femmes à travers le monde, adidas a décidé d’investir cette collocation hors norme, et ce jusqu’à la fin de l’année 2017. “La stratégie d’adidas repose sur la créativité, et donc, les créatifs de la capitale que l’on appelle les creators, explique Nathalie Beguinot, brand communication director Adidas France. Chez Simone illustre parfaitement cela et soutient notre campagne Women qui prend tout son sens sur 2017”. L’occasion de revenir sur le parcours inspirant et créatif de Julie et Aurélia.
“Je sentais que je n’avais pas encore trouvé ma voie”
Konbini | Que faisiez-vous avant d’avoir créé Chez Simone ?
Aurélia | J’ai un double master en communication et marketing, qui m’a amenée à beaucoup voyager pendant mes études, notamment en Chine, au Japon et aux États-Unis. Quand je suis rentrée de ces différents voyages, j’ai commencé à travailler en tant que chef de projet pour des boîtes comme Orange ou Mazarine. Ça me plaisait, mais je sentais que je n’avais pas encore trouvé ma voie. D’autant plus que juste après mes études, je suis partie six mois en Australie, où j’ai découvert un style de vie qui repose sur le sport, une nourriture saine, et beaucoup d’instinct. […] C’est au retour de ce voyage que j’ai créé le blog Je suis bonne, à travers lequel je distillais des conseils autour du bien-être.
Julie | De mon côté, après avoir fait Sciences Po et mon stage aux Nations-Unies à Washington, j’ai travaillé pendant quatre ans dans une organisation internationale qui s’occupait des pandémies mondiales. J’ai démissionné fin 2013, et je suis partie pendant six mois pour faire le tour de l’Amérique du Sud. Quand je suis rentrée, je n’ai pas repris mon job et j’ai lancé Mademoiselle Run : un mouvement de running féminin que j’ai animé pendant un an et demi, et qui faisait courir les femmes à Paris, une fois par semaine. Et puis, en février 2016, j’ai rencontré Aurélia, qui a concrétisé le tournant que je voulais donner à Mademoiselle Run.
“La diversité, c’est la clé pour tenir une pratique sportive sur le long terme”
On a vu l’émergence de nombreux concepts sportifs et autres restaurants bio à Paris au cours de ces derniers mois, mais vous n’êtes ni vraiment l’un, ni vraiment l’autre… Comment vous est venue l’idée de ce concept ?
A. | Lorsque j’ai fait la connaissance de Julie, j’organisais depuis quatre mois des brunchs dans mon appartement, tous les dimanches. Il y a avait également des cours de yoga. Ces rendez-vous, qui se déroulaient donc chez moi, ont vraiment plu. C’est un peu de ça qu’est née l’envie de créer un lieu qui reprenait ce côté “comme à la maison”.
J. | On s’est simplement mise à la place des femmes qu’on était, en se demandant ce qu’on recherchait vraiment, que ce soit sur le plan healthy ou dans les salles de sport (qu’on avait fini par déserter l’une comme l’autre, car ne correspondant plus à nos modes de vie). Et on s’est posé cette question : à quoi ressemblerait le lieu idéal, celui dans lequel on aimerait aller pour bruncher, courir ? Et puis au bout de quatre mois d’échange et de discussion, on s’est dit qu’il faudrait un lieu qui ressemble à un appartement, qui reprenne le concept d’Aurélia, et qui puisse en même temps accueillir différents cours de sport. La diversité, c’est la clé pour tenir une pratique sportive sur le long terme.
“Simone Weil, Simone de Beauvoir, Simone Signoret…”
Pourquoi l’avoir nommé “Chez Simone” ?
A. | […] On voulait que ce lieu soit personnifié, qu’il soit entouré de bonnes âmes et de bonnes ondes. On a commencé à écrire les prénoms de personnes qui nous inspiraient, et Simone est revenue plusieurs fois puisque c’est le prénom que portait l’une des tantes de Julie, mais il fait également référence à Simone Weil, Simone de Beauvoir, Simone Signoret… des femmes qui ont apporté leur pierre à l’édifice, qui ont participé à l’émancipation de la femme.
Créé par des femmes, inspiré par des femmes… est-ce qu’on peut dire que Chez Simone est un endroit destiné aux femmes, ou on peut également y croiser des hommes de temps à autres ?
A. | Le lieu est bâti sur l’ADN de nos projets précédents, Mademoiselle Run et Je suis bonne, donc on savait qu’il attirerait majoritairement des femmes. Mais ce n’est pas un lieu exclusivement dédié à la gente féminine, non, ce serait trop réducteur.
J. | On accueille évidemment les hommes avec grand plaisir.
“La femme parisienne est très versatile”
On trouve énormément d’ateliers Chez Simone : des cours de TRX, de California Barre mais aussi des brunch, des workshops… Comment sélectionnez-vous les différents cours de sport et autres ateliers healthy qui défilent chaque semaine ?
Aurélia | On sait que la femme parisienne est très versatile, qu’elle adore tester de nouvelles choses parce qu’elle se lasse très vite, et donc il faut toujours la surprendre. On choisit les cours en fonction de ça, mais aussi en fonction des coachs qui sont soigneusement sélectionnés en fonction de leur expertise et de la façon dont ils interagissent avec les gens. On a envie que Chez Simone soit un terrain d’expression pour eux, on les pousse d’ailleurs à s’exprimer et à s’amuser.
Vos cours se font toujours en petit comité, ce qui contraste avec les traditionnels clubs de sport. C’était important pour vous d’instaurer une sortie d’intimité dans la pratique du sport ?
Aurélia | Oui, mais plutôt qu’intimité je parlerais de convivialité. Le fait d’être à 15 dans un cours permet aussi aux coachs d’être disponible pour tout le monde, ce qui est très important pour nous.
“Cassandre Beaugrand porte les valeurs du sport que nous partageons”
adidas a décidé de vous accompagner dans votre aventure, en investissant votre appartement jusqu’à la fin de l’année. Comment est née cette collaboration ?
J. | Ils étaient déjà présents dans l’appartement lors du premier mois qui a suivi l’ouverture. À cette époque, on avait imaginé des activations toutes les semaines, avec des cours un peu différents, la présence d’athlètes ainsi qu’un dressing aménagé par leurs soins. Quand on a fait le bilan de ce premier mois tous ensemble, courant novembre, on était tous d’accord pour dire que ça s’était super bien passé, et qu’on était en adéquation totale sur le visage de la femme, les besoins qu’elle avait et ce qu’on pourrait s’apporter mutuellement dans ce sens-là. Et c’est comme ça qu’on a décidé de remettre ça, mais pour une durée un peu plus longue cette fois puisque cette nouvelle collocation s’étendra jusqu’au 31 décembre 2017.
Que pourra-t-on découvrir tout au long de cette collocation avec adidas ?
A. | On ne peut pas tout dévoiler, mais il y aura une activation par mois, qui collera notamment à l’actualité du calendrier sportif, ou mode. Il y aura par exemple une activation autour de Roland Garros, une autre autour de Stella McCartney, et dans deux semaines, on fait également une activation avec une association qui préserve les océans. Et puis à côté de ça, adidas nous prête des équipements, comme des sacs de boxe, dans le but d’optimiser la pratique sportive de nos clients.
Il y a quelques semaines, Cassandre Beaugrand a ouvert les portes de cette collocation, qui durera jusqu’au 31 décembre. Vous avez également reçu le mois dernier Coralie Balmy, championne de France de natation. Qu’est-ce que ça fait de recevoir une championne de triathlon à la maison ?
A. | C’était très cool ! Il n’y avait pas du tout de décalage entre elle et nous. Elle était très à l’aise et ravie de découvrir le lieu. De notre côté, on était très heureuse de pouvoir la rencontrer, de l’écouter nous raconter son parcours, son actualité…
J. | C’est une jeune femme avec un parcours assez exceptionnel pour son âge, vu qu’elle a fait les Jeux olympiques à seulement 19 ans. Malgré ça, c’est une personne ultra humble, qui porte les valeurs du sport que nous partageons.
Quel est le message que vous souhaitez envoyer aux femmes à travers cette union avec adidas ?
J. | Le message est le même que nous martelons sur les réseaux sociaux depuis nos débuts : il faut se faire plaisir, et trouver son équilibre dans le but de prendre confiance en soi et de devenir plus créatif, plus ouvert sur le monde et les gens qui nous entourent.