Dans la nuit du 4 au 5 août 1962, Marilyn Monroe est retrouvée morte dans sa maison du 5th Helena Drive à Los Angeles. Suicide ou assassinat ? On ne le saura jamais vraiment, même si chacun a sa petite idée là-dessus.
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Norma Jean Baker, de son vrai nom, est née le 1er juin 1926. Son enfance n’est pas des plus faciles. Sa grand-mère essaye de la tuer, sa mère ne peut pas s’occuper d’elle à cause de ses problèmes psychologiques et elle ne connaîtra jamais son vrai père. Elle vit tour à tour dans un institut spécialisé, chez des amis et chez l’une de ses tantes. Elle subira même des attouchements sexuels qui la traumatiseront au point de lui causer un bégaiement.
Norma voulait s’échapper de cette vie qui n’a pas vraiment bien commencé. Elle rêve de faire du cinéma, d’être sur la une de tous les magazines. Elle se teint en blonde et adopte le nom de Marilyn Monroe. Marilyn, en hommage à l’une des stars de Broadway, Marilyn Miller, et Monroe, qui est le nom de jeune fille de sa mère.
1950 – “Ève” de Joseph L. Mankiewicz. C’est le 7e rôle de Marilyn Monroe. Elle joue aux côtés de Bette Davis, Anne Baxter et George Sanders. Elle ne tient cependant pas le rôle principal et interprète une starlette qui rêve de percer au théâtre.
Après avoir posé en tant que mannequin, elle est repérée par la 20th Century Fox. C’est le début d’une carrière qui ne sera pas toujours facile à gérer, mais qui lui vaudra une belle filmographie. Elle tournera pour les plus grands, de Joseph Mankiewicz à Howard Hawks en passant par Billy Wilder et John Huston.
Ses rôles restent, tout comme elle, éternels et montrent que Marilyn pouvait tour à tour nous faire rire, nous émouvoir et nous éblouir. Retour en images sur huit films marquants de cette icône qui est loin d’être juste l’actrice la plus photographiée au monde.
1953 – “Niagara” de Henry Hathaway. Marilyn Monroe a ici un mari jaloux qu’elle tente d’éliminer avec l’aide de son amant. Mais les choses prennent une tournure encore plus tragique… Ce film noir est l’un des premiers où Marilyn tient le premier rôle. Petite anecdote, pour réaliser son “Marilyn Diptych”, Andy Wharol utilisera une image de “Niagara”.
1953 – “Les hommes préfèrent les blondes” de Howard Hawks. Marilyn partage l’affiche avec Jane Russell. Le film est resté connu pour les performances musicales de Monroe qui chante à merveille dans sa robe rose “Diamonds are a girl’s best friend”.<em><br></em>
1953 – “Comment épouser un millionnaire ?” de Jean Negulesco. Marilyn, Lauren Bacall et Betty Grable tentent tant bien que mal d’épouser un millionnaire. Malgré ce pitch un peu kitsch et dépassé, le comique fonctionne réellement et Marilyn réussit à nous faire vraiment rire dans ce rôle de femme un peu maladroite qui ne voit rien sans ses lunettes.
1955 – “Sept ans de réflexion” de Billy Wilder. Ce film propulsera Marilyn au rang de star grâce <a href="https://preprod-kpop.konbini.com/popculture/60-ans-marilyn-monroe-robe-blanche/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">à la fameuse scène de la robe qui se soulève</a>. Ici, la photo choisie la montre avec son partenaire à l’écran, Tom Ewell. Sensuelle et ingénue comme à son habitude, elle réussit à le séduire (pour de faux) tout comme elle séduira (pour de vrai) les spectateurs.
1957 – “Le Prince et la Danseuse” de et avec Laurence Olivier. La critique a surtout retenu ce film pour la performance de Marilyn. Les deux partenaires de jeu ne se sont pas du tout entendus et le tournage s’est transformé en guerre d’ego. Laurence Olivier a fini épuisé et Marilyn réussit, une nouvelle fois, à séduire le public.
1959 – “Certains l’aiment chaud” de Billy Wilder. Le meilleur rôle de Marilyn Monroe, sans aucun doute. Sugar, c’est le nom de son personnage, va croiser la route de Joe et Jerry, alias Tony Curtis et Jack Lemmon, qui se travestissent pour échapper à des gangsters. Le sourire de Marilyn dans ce film, qui n’a pas pris une ride, continue aujourd’hui d’éblouir l’écran.
1961 – “Les Désaxés” de John Huston. Le dernier rôle de Marilyn (si l’on ne compte pas son film inachevé “Something’s got to give”) et aussi le plus dramatique. Après avoir joué des femmes ingénues et séductrices, elle trouve enfin un rôle à sa mesure où elle prouve l’étendue de son talent. Dans cette production, la vraie vie semble rejoindre la fiction. Le scénario est signé par son mari Arthur Miller qui adapte l’une de ses nouvelles.