L’actrice états-unienne Jamie Lee Curtis a fait une publication sur Instagram pour annoncer qu’elle avait contracté le Covid-19 et dans laquelle elle raconte que les chaises de son bureau viennent tout droit du tournage d’Everything Everywhere All at Once. Seulement, en arrière-plan, se trouve une photographie accrochée au mur qui a choqué les internautes.
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L’image représente une enfant nue et recroquevillée dans un seau d’eau. Suite à cette publication, de nombreuses personnes ont réagi, notamment en faisant des parallèles avec le criminel sexuel Jeffrey Epstein ou avec le scandale de la pub de Balenciaga dans laquelle figuraient des enfants portant des nounours BDSM.
Suite à la polémique causée sur Instagram, Jamie Lee Curtis a rapidement effacé la publication et commenté : “La semaine passée, j’ai posté une photo de quelques chaises, sur laquelle on pouvait voir sur le mur une photographie d’une artiste qui m’a été donnée il y a 20 ans. Je comprends que ça ait pu perturber certaines personnes. Comme je l’ai déjà dit, je dis toujours la vérité, donc la voici. C’est une photo d’une enfant, prise par sa mère, qui joue dans son jardin et se baigne dans un seau rempli d’eau. Pas plus, ni moins. J’ai effacé la publication parce que je ne voulais pas garder quelque chose qui puisse bouleverser qui que ce soit.”
Une photographe controversée
Betsy Schneider est l’autrice du cliché, et ce n’est pas la première fois que la photographe états-unienne fait l’objet d’une polémique. En effet, la photo que possède Jamie Lee Curtis n’est pas la seule œuvre de Schneider où figurent des enfants nu·e·s. L’œuvre nommée “The Tub, 2003” fait partie d’une série intitulée Sweet in the Swamp (1998-2014) à travers laquelle la photographe immortalise des enfants – potentiellement les siens – jouant dans un jardin, souvent dénudé·e·s.
De plus, sur son site se trouve également une série nommée Via Skype (2017) dans laquelle la photographe assemble de nombreuses captures d’écran d’enfants prises sur Skype, qui pourraient relever de l’ordre de la pédocriminalité.
En ce qui concerne les sanctions, Betsy Schneider a déjà été accusée de pédopornographie en 2004, ce qui a entraîné la fermeture de la galerie dans laquelle elle exposait ses œuvres. Il va donc sans dire que la relation de Betsy Schneider avec les enfants est préoccupante, d’où le tollé provoqué par la publication de Jamie Lee Curtis.