Face aux champs de tournesols et paysages provençaux de Vincent van Gogh, on pourrait se sentir tant transporté·e par ses coups de pinceaux que l’odeur du sud et des fleurs viendraient presque chatouiller nos narines… Le fantasme deviendra réalité en août 2021 grâce à une collaboration entre le musée amstellodamois dédié au peintre et la marque de parfums Floral Street.
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Tandis que l’entreprise de fragrances s’occupe de concocter des senteurs liées aux chefs-d’œuvre de l’artiste (le premier parfum honorera “un des chefs-d’œuvre les plus reconnaissables” de l’artiste selon la marque), le musée s’assure de l’authenticité des informations délivrées dans le cadre de ce partenariat : “Il est extrêmement important que la réputation de Van Gogh, son art et le musée soient protégés et traités avec grand soin et respect”, a affirmé Marijn Veraart, la gestionnaire du musée, à Artnet.
© Vincent van Gogh
Pour cette dernière, ce projet olfactif permet au musée de poursuivre sa mission visant à susciter l’intérêt “d’un public diversifié pour les générations à venir” autour du célèbre peintre. L’intention semble être prise au pied de la lettre au vu des multiples objets en lien avec Van Gogh commercialisés par le musée.
Sachant que Vincent van Gogh n’a vendu qu’une seule toile de son vivant et qu’il est désormais traité comme une vache à lait un peu partout dans le monde, n’ayez surtout pas crainte si votre carrière artistique peine à décoller : dans 150 ans, on s’arrachera peut-être l’odeur de votre hologramme.