La communauté gay s’empare à son tour de Twitter. Des milliers de victimes y témoignaient vendredi sur des violences sexuelles qu’ils ont subies avec le hashtag #MeTooGay, dans la lignée des mouvements #MeToo et #MeTooInceste et après des accusations de viol contre un élu de Paris et son conjoint. Apparu jeudi dans la soirée, #MeTooGay comptait vendredi matin parmi les tendances France sur le réseau social.
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Parmi les témoignages : “J’avais 20 ans, lui plus de 30, il m’a invité chez lui après avoir donné une master class dans mon cours de théâtre. J’étais tétanisé. Il a dit ‘Qui ne dit mot consent’. J’ai pleuré tout au long du rapport et il m’a dit ‘J’avais pas vu. Tu as aimé quand même ?'”.
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Ces témoignages surviennent quelques jours après le mouvement #MeTooInceste, qui a vu des milliers de personnes raconter les violences sexuelles subies au sein du cercle familial dans l’enfance ou l’adolescence, suite aux accusations portées par Camille Kouchner contre Olivier Duhamel.
Le hashtag #MeTooGay a été également partagé après que l’élu PCF du Conseil de Paris Maxime Cochard et son conjoint ont été accusés de viol et d’agression sexuelle, qu’ils nient. Le Parti communiste leur a demandé de se mettre en retrait de leurs responsabilités au sein du PCF.
Un jeune homme a affirmé sur Twitter avoir été violé par eux à l’âge de 18 ans alors qu’il était dans une “situation particulièrement vulnérable”.
“Le mouvement #MeTooGay marque une nécessaire libération de la parole de victimes de violences sexuelles.”
Vendredi matin, Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, a assuré de son “plein soutien” les victimes de violences sexuelles.
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“La libération de la parole est un acte de grand courage”, a salué pour sa part David Belliard, maire adjoint (EELV) à Paris, sur Twitter. “La violence est aussi courante et banalisée chez les gays, où la domination patriarcale est omniprésente autant que niée.”
De même, pour SOS Homophobie, “le mouvement #MeTooGay marque une nécessaire libération de la parole de victimes de violences sexuelles”. “Ces personnes doivent être entendues et protégées. On vous croit et on vous soutient”, a écrit l’association.
Konbini news avec AFP