Toitures végétalisées, fermes en aquaponie, jardins partagés… Un nombre conséquent d’initiatives prend racine dans nos villes. Mais est-ce vraiment efficace ? Guillaume Faburel, professeur d’études urbaines à l’université de Lyon 2, revient sur le développement écologique des métropoles.
Il y voit une prise de conscience, un mouvement de société qui se met en place. D’une part à l’intérieur des villes avec les mouvements contre la gentrification et la touristification des centres-villes, d’autre part avec ce qu’il appelle un exode urbain, où les populations des métropoles sont amenées à quitter la ville, à se réapproprier un espace à taille humaine.
Mais pour lui, la croissance verte des métropoles ne suffit pas à lutter contre le réchauffement climatique et c’est pourquoi il milite pour une décentralisation du pouvoir sur nos territoires.