“Être victime, dans mon cas, c’est aller à un concert un jour et sortir de là en ne sachant plus qui je suis” : le 13 novembre 2015, Arthur Dénouveaux se trouvait au Bataclan. Quatre ans plus tard, le président de l’association Life for Paris cosigne avec le magistrat Antoine Garapon l’essai Victime, et après ? aux éditions Gallimard.
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À cette occasion, on l’a questionné au sujet de sa définition de victime, et de la possibilité pour cette dernière de cesser de l’être un jour. On a aussi tenté de comprendre pourquoi la parole des victimes est tout d’un coup sacralisée et sommée de prendre la parole sur divers sujets.
Enfin, on s’est interrogés sur l’angle que devraient selon lui prendre les médias pour traiter ce funeste anniversaire. Sans hésitation, Arthur suggère d’analyser les choses à travers le prisme de l’art, souvent utilisé comme thérapie.